A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a pris 1,02 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) pour terminer à 72,06 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a gagné 1,31 dollar à 66,82 dollars.
Les cours ont bondi après la parution d'informations sur l'envoi de missiles au-dessus de Ryad, la capitale de l'Arabie saoudite. Les autorités du pays ont peu après annoncé avoir "intercepté avec succès" un "missile balistique" tiré vers la capitale par les rebelles Houtis au Yémen voisin et précisé que deux autres missiles et drones avaient aussi été neutralisés dans le sud du royaume.
Russie et Etats-Unis, deux des plus grands producteurs mondiaux
Le président américain Donald Trump a par ailleurs averti dans un tweet mercredi matin la Russie de frappes imminentes contre la Syrie, accusée d'être responsable d'une attaque chimique. Moscou avait peu auparavant mis en garde contre tout acte pouvant "déstabiliser la situation déjà fragile dans la région".
"La crainte des marchés est que l'offre de pétrole soit perturbée" alors que la Russie et les Etats-Unis, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, sont face à face, souligne Fawad Razaqzada de Forex.com.
Dans ce contexte, l'annonce par l'Agence américaine d'information sur l'énergie d'une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis, a priori de nature à faire baisser les cours, n'a que très brièvement pesé sur les prix. L'agence a aussi fait état d'une nouvelle hausse des extractions d'or noir dans le pays, la production atteignant un record à 10,53 millions de barils par jour.
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