Selon l'article, les médias ont diffusé de nombreux fausses nouvelles sur la reprise des hostilités au Haut-Karabagh, un territoire de l'Azerbaïdjan internationalement reconnu.
"Étonnamment, certains médias occidentaux ont fait preuve d'une attitude ouvertement partisane en couvrant le conflit", dit l'article.
L'auteur souligne qu'un reportage de la BBC diffusé le 30 septembre de cette année affirme que plusieurs centaines de mercenaires ont été amenés au Karabagh depuis la Syrie sous contrôle turc. La publication a affirmé avoir reçu cette information via un messager de l'un des militants, mais a immédiatement noté qu'elle ne pouvait pas confirmer la véracité de ses propos.
"À peu près à la même époque, le programme The Observers de France 24 a publié plusieurs fausses vidéos qui auraient montré des militants syriens se préparant à partir pour l’Azerbaïdjan. La principale «preuve» de l’authenticité de ces vidéos était que les soldats du film parlaient arabe et discutaient des villes d’Alep et d’Idlib.
Il est surprenant que ces falsifications évidentes se retrouvent d'une manière ou d'une autre sur les pages des principales publications étrangères. Jusqu'à présent, Erevan n'a pas été en mesure de fournir la moindre preuve de la présence de soi-disant mercenaires au Karabagh combattant pour l'Azerbaïdjan.
Il est clair que le conflit du Karabagh, comme toute autre guerre, est une énorme tragédie. Tout au long des combats, les civils des deux côtés ont souffert. Cependant, la presse occidentale n'a pas concentré son attention sur certains développements. En particulier, le bombardement par les troupes arméniennes de la ville pacifique de Gandja - située bien au-delà de la zone de combat - est resté largement inaperçu des médias mondiaux.
Dans les conflits armés modernes, l'affrontement sur le front de l'information devient aussi important que sur le champ de bataille. Après tout, l’ennemi peut présenter même une opération sans effusion de sang comme un "crime de guerre", opposant le monde entier au vainqueur. Comme l'illustre le conflit du Karabagh, l'état réel des développements en première ligne n'est pas toujours reflété avec précision dans les médias internationaux. La presse doit systématiquement présenter les faits réels sans parti pris, afin que la vérité de cette guerre puisse être dite pour la postérité ", indique l'article.
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