Pashinyan a écrit dans son article sur les raisons de la défaite de la diplomatie et de l'armée de l'Arménie, le chemin menant l'Arménie à la situation déplorable actuelle, appelant Kotcharian et Sarkissian les principaux coupables du fiasco.

L'article indique que pendant de nombreuses années, l'imitation des pourparlers n'a servi qu'à prolonger la durée, l'Arménie n'a même pas fait un pas vers son objectif, tandis que l'Azerbaïdjan, au contraire, a obtenu un grand succès dans le domaine diplomatique, dans le processus de négociation, guerre de l'information et une puissance économique et militaire.

L'article reconnaît que sous la direction du Président Ilham Aliyev, l'Azerbaïdjan a mené une diplomatie résolue et, en fait, a mis l'Arménie et ses partisans dans une position difficile.

Le Premier ministre arménien admet également qu'Ilham Aliyev a démontré une position décisive et de principe dans toutes les négociations et a renforcé sa position.

Pashinyan a déclaré que l'Azerbaïdjan suivait de près les processus dans la région et était en mesure de tirer pleinement parti de la situation géopolitique à son avantage.

Accusant ceux qui étaient au pouvoir avant lui, Pashinyan a écrit que l'Arménie avait toujours échoué dans toutes les négociations depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en mai 1994. En 1996, au sommet de Lisbonne, Heydar Aliyev a mis l'Arménie dans une situation désespérée. Ce sommet est un exemple clair de la solitude de l'Arménie dans le monde.

Reconnaissant l'échec des combats d'avril, Pashinyan a déclaré que bien qu'il ait fait de nombreuses tentatives pour transformer le soi-disant régime au Haut-Karabagh en l'une des parties aux négociations, il était trop tard pour faire quoi que ce soit.

S'exprimant au sujet des provocations commises par l'Arménie en juillet de l'année dernière, le Premier ministre affirme que les «guerres de juillet» étaient censées être en faveur de l'Arménie et a exprimé ses encouragements: «Mais à cette époque, nous n'avons pas correctement calculé la force et les capacités de l'Azerbaïdjan».

Pashinyan tente également d'échapper à ses responsabilités, affirmant que la décision de faire la guerre en septembre n'appartenait pas seulement à lui, ce qui avait été largement débattu au sein du gouvernement arménien.

L'article peut être considéré comme une confession et une explication de la défaite de l'Arménie dans tous les domaines au public interne. Cependant, Pashinyan souhaite que ces facteurs soient pris en compte dans une vision réaliste de l'avenir et appelle sa société à se réconcilier avec les résultats et la situation créés par l'Azerbaïdjan et son dirigeant.

Azvision.az

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