C'est ce qu'a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev lors d'une visioconférence avec le secrétaire général du Conseil de coopération des États turcophones, Baghdad Amreev, mardi 19 janvier.
Notant que les journalistes étrangers appellent Aghdam «Hiroshima du Caucase», le chef de l'Etat a dit: «Je pense que l'on peut en dire autant de la ville de Fuzouli, ainsi que d'autres villes occupées. Les régions de Zenguilan, Djabraïl et Goubadly ont été presque complètement détruits. Non seulement les villes, mais aussi les villages. Lorsque vous vous êtes rendus à Fuzouli et à Aghdam, vous avez probablement vu le long du chemin des villages complètement détruits. Toutes ces destructions ont été commises après la fin de la première guerre du Karabagh, afin de détruire les traces du patrimoine culturel de l’Azerbaïdjan dans ces régions et de ne jamais permettre aux Azerbaïdjanais de retourner dans ces territoires, ainsi que pour le pillage.»
Le président Ilham Aliyev a noté que dans certains territoires occupés, il y avait une politique d’installation illégale, qui était la violation la plus flagrante des Conventions de Genève et un crime de guerre. «En fait, dans les premières années de l'occupation, le précédent gouvernement arménien a caché ces faits, mais le gouvernement actuel en est fier.»
Soulignant qu'il y a eu de nombreuses guerres et destructions dans l'histoire de l'humanité, le président Ilham Aliyev a indiqué: «Mais à mon avis, une telle barbarie, vandalisme et destruction, destruction délibérée de villes et de villages n'ont jamais été observées au XXe siècle.»
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