Aujourd'hui, c'est l'anniversaire du compositeur azerbaïdjanais Gara Garayev

  05 Février 2021    Lu: 1356
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Ses œuvres, qui reflètent les profondes pensées philosophiques sur la vie, l’homme et le temps à un haut niveau professionnel, appellent toujours à la perfection morale et spirituelle.

L’éminent compositeur azerbaïdjanais Gara Garayev est né le 5 février 1918 à Bakou. Il étudie le piano avec Charoiev à l'école de musique de Bakou à partir de 1930, puis la composition avec Rudolf au Conservatoire en 1935.

En 1938 il devient élève de Chostakovitch à Moscou.

Ayant obtenu son diplôme en 1946, il devient professeur au conservatoire de Bakou et en devient le directeur de 1949 à 1952.

Gara Garayev a fait preuve, dès les années 1960, de courage et d'intégrité artistique en s'intéressant à des techniques musicales considérées comme trop modernistes dans l'URSS de son temps et en défendant, en particulier, la compatibilité entre le dodécaphonisme, l'expressivité et le caractère national. Sa Troisième symphonie (1965), enregistrée sous la baguette de Rudolf Barshai, et son concerto pour violon (1967) en sont de remarquables illustrations. Il a créé près de 110 pièces, dont des ballets, des opéras, des symphonies et de la musique de chambre, des solos de pianos, des cantates, des chants et des marches. Son empreinte sur la musique azerbaïdjanaise est profonde. Le ballet « Sept Beautés » de Gara Garayev a ouvert une nouvelle période dans la musique azerbaïdjanaise. Ce ballet a joué un rôle fondamental pour le développement du ballet en Azerbaïdjan, car il y a créé une nouvelle dramaturgie musicale.

Le style expressif, émotif et romantique de Gara Garayev est étroitement lié aux principes de la musique populaire. En tant que maître innovateur, il a créé de nombreuses œuvres monumentales dans une harmonie très unie avec les formes musicales classiques et modernes traditionnelles de l’ancien héritage musical national. G. Garayev a consacré sa vie à l’art de la musique composant de nombreux chefs-d’œuvre modernes et progressistes tout en encourageant la musique azerbaïdjanaise à emprunter à d’autres genres musicaux, tel que le jazz.

Ses œuvres, qui reflètent les profondes pensées philosophiques sur la vie, l’homme et le temps à un haut niveau professionnel, appellent toujours à la perfection morale et spirituelle.

Oeuvres principales :

1937 - Poème de la joie pour piano et orchestre

1938 - Le Chant des Cœurs, cantate

1942 - musique de film pour un article sur le pétrole : Les travailleurs de la mer Caspienne.

1942 - Quatuor à cordes n° 1

1943 - Opéra "Patrie", avec Djovdat Hadjiyev, créée à Bakou en 1945.

1944 - Symphonie n° 1

1946 - Symphonie n° 2

1947 - poème symphonique Leyli et Madjnoun.

1947 - Quatuor à cordes n° 2

1947 - Shah Ismaïl, opéra

1947 - Le Chant du bonheur, cantate

1949 - Sept Beautés, une suite symphonique pour orchestre d'après le ballet

1950 - Six pièces enfantines pour piano.

1952 - Rhapsodie albanaise.

1957 - Suite du ballet Sur la piste du tonnerre.

1958 - musique de film Grand-Cœur.

1958 - trois Nocturnes pour orchestre de jazz.

1960 - Esquisse symphonique Don Quichotte.

1960 - Sonate pour violon et piano

1964 - Symphonie n° 3

1967 - Concerto pour violon

1972 - Hymne à l'amitié, oratorio

Par Azertac


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