«Si le Groupe de Minsk devient actif après la libération des territoires azerbaïdjanais, il tentera de mettre en œuvre une stratégie pour établir un nouveau statut pour les Arméniens dans la région du Haut-Karabagh. Si la ligne Turquie-Russie-Azerbaïdjan-Arménie se poursuit à l'avenir, cela conduira à un accord de paix plus rapide», a noté Salih Yilmaz.
Evoquant la position de la France, Yilmaz a indiqué que Paris avait perdu sa neutralité avec la politique menée lors de la dernière guerre au Karabagh et avait montré une position anti-azerbaïdjanaise.
«L'attitude de l'Azerbaïdjan envers la France doit désormais être plus claire. Pendant la guerre, des mercenaires se sont rassemblés en France et ont été envoyés dans la région du Haut-Karabagh pour combattre dans l'armée arménienne. Il y a même eu des tentatives pour prendre une décision sur l'indépendance du Haut-Karabagh. Concernant la position de l'Azerbaïdjan, il faut expliquer que le processus du Groupe de Minsk est déjà terminé compte tenu de l'attitude de la France», a-t-il ajouté.