Lors de la campagne pour sa réélection à la tête de la mairie de Paris en 2020, la socialiste avait même déclaré qu’elle ne sera pas candidate.
Désormais, elle annonce officiellement sa candidature pour les présidentielles de 2022 et devra faire face à plusieurs autres candidats socialistes.
En effet, Anne Hidalgo devra passer par un vote interne des militants socialistes, après le congrès du PS fin septembre, pour se départager de ses potentiels concurrents.
Parmi les concurrents, le maire du Mans Stéphane Le Foll, ancien député et ministre sous François Hollande pourrait mettre en difficulté sa victoire.
Mais selon la presse française, le patron du Parti socialiste Olivier Faure, soutient farouchement la candidature d’Anne Hidalgo.
Ainsi les observateurs politiques estiment quasi-officielle la candidature d’Anne Hidalgo pour le parti socialiste qui s’était vu infliger une claque lors du premier tour des élections présidentielles avec Benoît Hamon.
- Née en Espagne, candidate à la présentielle française
Anne Hidalgo a également révélé quelques lignes de la politique qu’elle compte mener. Commençant par son histoire personnelle, elle a rappelé qu’elle était née en Espagne et qu’elle était arrivée à l’âge de 2 ans dans un quartier populaire de Lyon, elle a officialisé sa candidature par ses mots : « Humblement, consciente de la gravité de cet instant, et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République française ».
« Les défis qui nous attendent sont immenses. L’humanité vit des bouleversements sans précédent. Je sais qu’il y a dans notre pays une force immense, une capacité à se relever de tout, la volonté de bâtir un bel avenir ! », a expliqué la nouvelle candidate.
« Nous devons transformer nos modes de vie. Nous devons transformer notre économie parce que la planète est notre seul refuge et la seule source de vie », a mis en garde également la maire socialiste.
« Je veux que les classes moyennes, les catégories populaires, les travailleurs précaires, les jeunes, les personnes handicapées retrouvent de l’espoir grâce à l’évolution en profondeur de l’école, de l’université, à la généralisation des formations en alternance », a encore promis Hidalgo comme le font tous les autres candidats.
- Même équipe de campagne que les municipales
Par ailleurs, la presse française a expliqué que la maire de Paris compte s’appuyer sur la même équipe de campagne qui lui a fait gagner les élections. Si elle est officiellement désignée candidate par le parti socialiste, elle devra alors faire face à plusieurs candidats potentiels.
Tout d’abord elle doit réussir à sortir du lot parmi les candidats de la gauche notamment Jean-Luc Mélenchon, pour le compte de la France insoumise, mais aussi Arnaud Montebourg, ancien ministre et ancien candidat pour le parti socialiste. De même, Fabien Roussel, le chef du Parti communiste et Nathalie Arthaud, pour la Lutte Ouvrière ont également officialisé leurs candidatures.
Mais le plus grand adversaire d’Anne Hidalgo devrait venir des écologistes qui sont actuellement en primaire pour désigner son candidat. Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot, Eric Piolle et Sandrine Rousseau se sont déclarés candidats à la candidature et le nom de Jannick Jadot semble sortir en avant dans les sondages.
- Les autres candidats
Si Anne Hidalgo espère arriver au second tour en se démarquant de ses adversaires de gauche, les autres candidats potentiels ou déclarés ne vont pas lui faciliter la tâche.
Outre le président sortant, Emmanuel Macron, la favorite, Marine Le Pen prépare également sa campagne. Elle a d’ailleurs quitté la présidence du Rassemblement National pour se consacrer aux élections de 2022.
Par ailleurs, même si rien n’est officiel, le nom d’Eric Zemmour est cité par la presse française qui affirme que Zemmour « ne cache plus sa volonté de se présenter aux élections ».
D’ailleurs, ces dernières semaines, il multiplie sa présence sur les plateaux télé et le CSA a même demandé que son temps de parole soit compté comme un candidat officiel, afin de ne pas pénaliser les autres candidats.
Chez les Républicains, Michel Barnier, 70 ans, Les Républicains (LR), Éric Ciotti, 55 ans (LR) ; Philippe Juvin, 57 ans (LR) ; Denis Payre, 58 ans (LR) et Valérie Pécresse, 54 ans (LR) sont en lice pour être désignés candidats.
Mais selon un sondage, Xavier Bertrand qui a directement déclaré sa candidature et qui ne souhaite pas participer à la primaire de la droite serait le seul candidat à battre Emmanuel Macron ou Marine Le Pen s’il parvenait à se maintenir au second tour.
AA
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