Par voie de communiqué publié mardi, l’état-major américain a fait savoir que Milley a échangé avec Zaluzhny, lors d'un entretien téléphonique, lundi, les points de vue sur les changements sécuritaires survenus dans la région de l'Europe orientale, sans évoquer la question de la concentration des troupes russes à la frontière avec l’Ukraine.
Dans un second communiqué, l’état-major américain a indiqué que Milley avait discuté mardi avec son homologue russe de certaines questions sécuritaires « préoccupantes ».
Le chef des renseignements militaires ukrainiens, Kyrylo Budanov, avait déclaré dimanche au journal « Military Times » que la Russie avait amassé plus de 92 000 soldats autour des frontières ukrainiennes et se préparait à lancer une attaque d’ici fin janvier ou début février, contre son pays.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères avait déclaré, lundi, que l'éventualité d'une nouvelle attaque de la Russie contre son pays dépendait de la force de l'Ukraine et de celle de ses partenaires.
Commentant les propos de Budanov sur une prétendue opération militaire russe en préparation, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a déclaré ce mardi que Moscou n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit.
« Il est totalement faux d’expliquer tout mouvement des forces armées russes sur le territoire de notre pays par de tels projets », a soutenu Peskov.
Les relations entre Kiev et Moscou connaissent une escalade des tensions depuis près de 7 ans, en raison de l'annexion illégale de la Crimée ukrainienne par la Russie et de son soutien aux séparatistes qui lui sont fidèles dans le « Donbass ».
AA