Des négociateurs internationaux se réuniront mercredi pour la première fois afin d'entamer les discussions sur un éventuel traité, a ajouté ce responsable qui préfère conserver l'anonymat.
Le but de ces négociations est de trouver un accord préliminaire d'ici le mois d'août.
Bruxelles a toutefois eu du mal à obtenir tous les soutiens nécessaires à un nouveau traité auprès des Etats-Unis et d'autres grandes puissances, certains pays désirant que cet accord soit non contraignant.
Un porte-parole de Charles Michel, le président du Conseil européen, qui a proposé en novembre 2020 un nouveau traité relatif aux pandémies, a déclaré qu'il n'avait pas de nouveau commentaire à faire sur la question.
La Maison blanche n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
L'hypothèse la plus largement répandue concernant les origines du COVID-19 est que le virus a infecté l'homme naturellement, probablement par le biais du commerce d'animaux sauvages.
L'une des mesures que l'UE souhaite instaurer concerne la fermeture progressive des marchés où le commerce d'animaux sauvages est pratiqué, a indiqué le responsable européen.
La nécessité de prévoir des mesures incitant les pays à signaler les nouveaux virus, afin de faciliter leur détection et de limiter les dissimulations, est également jugée comme cruciale.
Plusieurs pays d'Afrique australe ont vu leurs liaisons aériennes avec plusieurs pays à travers le monde suspendues après la découverte du variant Omicron, ce qui fait craindre que certaines nations ne signalent pas les nouvelles épidémies rapidement si les mesures incitatives ne sont pas assez attrayantes.
Reuters
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