C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis, après leur réunion à Munich, dans le sud de l'Allemagne, dans le cadre de la Conférence de Munich sur la sécurité 2022.

"La Russie doit réduire les tensions et remplir ses obligations", indique le communiqué.

"Dans un premier temps, nous attendons de la Russie qu'elle procède à la réduction de ses activités militaires le long des frontières avec l'Ukraine", ont indiqué les ministres des Affaires étrangère du G7, ajoutant que "pour l'heure, il n'y a aucun signe de désescalade du côté de la Russie".

Les ministres ont souligné en ce sens que "toute éventuelle agression contre l'Ukraine aurait de sévères conséquences, à savoir des sanctions économiques et financières qui "porteraient un coût sévère" à l'économie russe.

Dans le même contexte, le G7 s'est dit "profondément préoccupé par les violations du cessez-le-feu, l'utilisation d'armes lourdes et le bombardement des zones habitées ces derniers jours dans l'est de l'Ukraine".

"Nous craignons que de tels incidents ne servent de prétexte pour mener des attaques militaires. La Russie devrait user de son influence sur les républiques autoproclamées pour qu'elles fassent preuve de retenue", poursuit le communiqué.

Plus tôt dans la journée de ce samedi, les séparatistes pro-russes de Donetsk et de Louhansk ont ​​décrété la mobilisation générale sur fond d’escalade des tensions dans la région du Donbass.

La mobilisation générale survient alors qu’un départ massif et centralisé de femmes, d'enfants et de personnes âgées, est organisé vers la Russie, depuis les territoires sous contrôle des séparatistes dans les régions de Donetsk et de Louhansk.

Les Occidentaux accusent Moscou de vouloir envahir l'Ukraine, pointant les 120 000 militaires russes mobilisés depuis des semaines à la frontière de l’ex-république soviétique, ainsi que le déploiement de chars et de l’artillerie.

Moscou nie une telle intention et assure que ce déploiement militaire est une réaction contre la posture « menaçante » de l’Otan à ses frontières.

AA

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