L’ancien conseiller du Président italien pour les affaires diplomatiques Antonio Zanardi Landi a déclaré que le public européen a très peur de la question des migrants illégaux.
Parlant de flux de migrants vers l`Europe à divers moments, M. Landi a noté que la « bombe à retardement » a été posée devant les structures européennes: « Aujourd`hui, les institutions européennes ne peuvent pas gérer correctement la question de la migration. Le nombre de migrants augmente, les dirigeants européens sont confrontés à de sérieux défis, et il y a des tendances différentes dans les sociétés » a-t-il dit.
L`ancien président albanais Rexhep Mejdani a souligné la nécessité de la transition vers le pluralisme culturel, ainsi que l`importance du multiculturalisme dans les différents pays: « La politique de l`Union européenne sur le placement des réfugiés syriens dans tous les pays est incorrecte. Par conséquent, la proposition de placer les Syriens en Turquie, est une bonne décision. Après la crise en Syrie, ces gens seront en mesure d`y retourner bientôt » selon l’ancien président albanais.
L’ancien président équatorien Rosalia Arteaga Serrano a noté qu’il est important de connaître les sentiments et les aspirations des migrants: « Nous avons besoin de combiner les concepts civils local et mondial, et respecter les gens. Il est nécessaire de résoudre le problème, en menant des déformes dans le domaine de l`éducation ».
L`ancien Premier ministre de l’Allemagne Lothar de Maizière a déclaré que la crise migratoire est maintenant le plus grand défi pour l`Allemagne: « L`Allemagne veut absolument résoudre ce problème. Par ailleurs, le Président de la Hongrie a déclaré que le problème des réfugiés est celui d’Angela Merkel. Cependant, il doit être pris en compte que le problème des migrants est apparu après l`entrée des troupes américaines en Irak. En Turquie, les camps devraient être mis en place pour les migrants, les enfants doivent aller à l`école. L’Europe doit payer, il est injuste d’assumer ce fardeau uniquement sur les épaules de la Turquie. Nous ne voulons pas deux sociétés parallèles en Allemagne ».
La Vice-présidente du Sénat italien Linda Lanzillotta a noté que l’Italie, la Grèce et la Turquie doivent unir leurs forces pour la gestion de la crise migratoire : « Les murs ne doivent pas être construits pour empêcher les migrants ».
A son tour, l`ancien vice-président de la compagnie «Exxon Mobile» Jean Baderschneider a dit que les migrants n’ayant pas de l`éducation et de la profession, sont très faibles, vulnérables. Selon lui, d’assurer la migration sûre - pas une question d`un seul pays ».
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