Cette annonce promet un soulagement pour une partie des 26 millions d'habitants de cette métropole, confinées depuis plus de trois semaines, à la suite d'une envolée des cas de COVID-19.
Shanghaï avait classé les unités résidentielles en trois catégories de risques afin de permettre aux habitants des zones où aucun cas positif n'a été enregistré pendant deux semaines, de se livrer à des "activités appropriées" dans leur quartier, a déclaré Gu Honghui, un fonctionnaire municipal.
Shanghai avait divisé la ville en 7.624 zones confinées, 2.460 zones soumises à des "contrôles" après une semaine sans nouvelle infection, et 7.565 "zones de prévention" qui seront ouvertes après deux semaines sans cas positif.
Les personnes résidant dans les "zones de prévention", bien que pouvant se déplacer dans leur quartier, doivent respecter une distanciation sociale et pourraient se retrouver à nouveau isolées en cas de nouvelles infections, a précisé Gu Honghui.
Shanghaï procédera à des ajustements "dynamiques" du nouveau système, a-t-il ajouté, promettant de redoubler d'efforts pour minimiser l'impact des restrictions sur les habitants de la ville la plus peuplée de Chine.
Certains ont toutefois critiqué cette initiative, estimant qu'il s'agissait d'une prise de risque importante alors que la ville enregistrait dimanche 25.173 nouvelles infections asymptomatiques, contre 23.937 le jour précédent.
La stratégie de la Chine reste toutefois inchangée et la politique d'ajustements "dynamique" reste la "meilleure option" pour Shanghaï, a déclaré Liang Wannian, le chef du groupe de travail de la Commission nationale de la Santé sur le COVID-19.
Reuters