Les évacuations, qui doivent se poursuivre ce jeudi, interviennent alors que ce port stratégique de la mer d'Azov semble sur le point de tomber aux mains des Russes après presque de deux mois de siège. Les derniers combattants ukrainiens qui résistent encore, retranchés dans l'aciérie Azovstal, refusent de se rendre, réclamant à la communauté internationale des «garanties de sécurité» pour se retirer. Plusieurs centaines de civils, manquant de vivre et d'eau, sont retranchés dans l'usine sidérurgique d'Azovstal avec le 36e bataillon de l'armée ukrainienne et le bataillon Azov, les deux dernières unités combattantes à Marioupol, selon les autorités ukrainiennes.
Un conseiller de la présidence ukrainienne a proposé mercredi soir de tenir «une session spéciale de négociations» pour «sauver» les combattants et les civils. Moscou, qui a lancé plusieurs ultimatums aux derniers combattants ukrainiens, est déterminé à prendre ce port qui lui permettrait de faire pleinement la jonction entre la Crimée, qu'elle a annexée en 2014, et les républiques séparatistes prorusses du Donbass.
AFP