La France, deuxième pays du kebab
Cela fait de la France le plus grand consommateur de kebab au monde, derrière l’Allemagne. Le pays compte plus de dix milles enseignes indépendantes, et des chaînes comme Nabab Kebab, ou O’Kebap, s’installent également sur le marché.
La clé du succès
Si ce sandwich rencontre autant de succès, c’est bien pour son côté économique, nourrissant, et pratique à emporter. Les Français prennent de moins en moins le temps de manger : trente minutes en moyenne. Leur budget par repas est aussi très serré puisqu’il avoisine les neuf euros.
Attention cependant à ne pas abuser du kebab. Un sandwich avec frites et sauce peut rapidement atteindre 1.200 kilocalories, soit 50% des apports quotidiens conseillés pour un adulte, et jusqu`à 148% des apports conseillés en graisses saturées.
Le kebab, un plat du Moyen Âge
À l’origine, le kebab n’est pas un sandwich, mais un plat originaire de Turquie. La légende dit que ses inventeurs sont des soldats ottomans du Moyen Âge. Ils auraient utilisé leur épée pour griller des morceaux de viande à la verticale.
Le sandwich, aussi appelé Döner Kebab, est pour sa part sorti de l’imagination d’un immigré turc à Berlin 1971. L’homme travaille dans le restaurant de son oncle et a alors l’idée de fourrer les pains méditerranéens avec des lamelles de mouton et le fameux trio tomates, salades, oignons.