Demandée par la France et le Mexique, cette session sera la 16e du Conseil de sécurité depuis l'invasion russe du 24 février. L'organisation, au moins une fois par semaine, d'une réunion du Conseil de sécurité sur la guerre en Ukraine permet de maintenir la pression sur la Russie et son isolement sur la scène internationale, veulent croire plusieurs pays, notamment occidentaux. Pour jeudi, la France et le Mexique ont demandé des exposés du département des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), a précisé un diplomate.
Bombardement dans une école
Cette réunion surviendra après le bombardement ce week-end d'une école dans l'est de l'Ukraine, dans lequel 60 civils ont été tués, selon Kiev. Elle se tiendra le même jour qu'une session extraordinaire à Genève du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, réclamée par l'Ukraine, sur «la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine».
La nouvelle réunion du Conseil de sécurité fera suite à l'adoption vendredi d'une déclaration unanime du Conseil de sécurité, initiée par la Norvège et le Mexique, apportant un «ferme soutien» au secrétaire général de l'ONU «dans la recherche d'une solution pacifique» au conflit. Cette première manifestation d'unité depuis l'invasion s'est faite avec l'appui de Moscou qui bloquait jusqu'alors les initiatives du Conseil.
AFP