En effet, Santé publique France indique que parmi les cinq malades, trois habitent en Île de France, un en Auvergne-Rhône-Alpes (sud-est) et un en Occitanie (sud-ouest).
Lors d’une interview sur la radio RTL, mardi matin, la nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a indiqué « ne pas s’attendre à une flambée de la maladie".
"On prend les mesures qui s'imposent, à savoir la vigilance qu'il faut avoir dans ce cas, c'est un virus qu'on ne voyait plus en Europe. Des recommandations ont été apportées aux professionnels de santé, aux établissements pour repérer, détecter, signaler et isoler les cas à domicile", a ajouté le ministre.
En outre, elle a annoncé une réunion avec ses homologues européens, lundi prochain pour identifier « quelles stratégies nous mettrons en place » avant de rassurer que « la situation était sous contrôle et que les autorités étaient en alerte".
-- Nouvelle campagne de vaccination
De son côté, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé de vacciner les adultes contacts des cas positifs à la Variole du singe.
Suivant ces recommandations, Brigitte Bourguignon s'est montrée favorable à une vaccination des soignants et des cas contacts contre la variole du singe.
Affirmant que la France disposait suffisamment de « stocks », elle a évoqué une campagne de vaccination « ciblée » plutôt qu’une « vaccination totale » et a encouragé les « cas contacts à se faire vacciner ».
Un premier cas de variole du singe avait été rapporté par l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) le 7 mai, avant que celui-ci ne se propage en Europe sans lien avec le premier cas.
La France avait enregistré son premier cas vendredi dernier.
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