Le prochain bilan provisoire sera publié vendredi par les autorités sanitaires.
S’agissant de la répartition des cas, les malades ont été dépistés dans six régions : « 24 en Ile-de-France, 2 en Auvergne-Rhône-Alpes ; 1 en Haut-de-France, 1 en Centre-Val de Loire, 4 en Occitanie et 1 cas en Normandie ».
« A ce jour, en Europe, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique », précise par ailleurs Santé Publique France.
L’institution sanitaire estime qu’en l’absence « de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe ».
« En France, la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé », annonce enfin Santé Publique France qui précise sur son site internet les modalités de transmission du virus.
La variole du singe peut être transmise « par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…) » ou « au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…) ».
Les autorités sanitaires recommandent « un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à disparition des dernières croutes, le plus souvent 3 semaines) » et soulignent que « l’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours ».
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