Selon lui, la menace de guerre existe certes, mais jusqu'à présent ce n'est pas très pertinent pour la Biélorussie, dans le sens où aucune mobilisation partielle ou générale n'a été annoncée sur le territoire du pays.
« Dans ce contexte, nous parlons simplement de la concentration des forces à la frontière ukrainienne, car la partie ukrainienne a tiré un groupe de 15 000 militaires à la frontière avec la Biélorussie, et ils sont retenus par environ 5 000 militaires du côté biélorusse. Par conséquent, il existe une possibilité d'invasion du territoire de la Biélorussie. Mais personne ne se prépare à des actions offensives contre l'Ukraine. Il n'y a aucun signe d'une telle activité.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a annoncé qu'il n'y aurait pas beaucoup de troupes russes dans le pays, mais « plus d'un millier de personnes ». Il a chargé le ministère de la Défense de recevoir et de déployer l'armée russe dans un proche avenir. Cela signifie qu'il n'y aura pas trop de déséquilibre à la frontière, au moins, la formation d'un poing de choc du côté biélorusse pour mener des opérations offensives sur le territoire de l'Ukraine n'est pas visible.
Je pense qu'il est possible que tout se termine avec l'alarme militaire que nous avons. Le dirigeant biélorusse a déclaré que Minsk ferait tout son possible pour s'abstenir d'un conflit militaire avec l'Ukraine. Le maximum qui puisse arriver est qu'un pari sera fait sur des frappes de missiles, mais la partie biélorusse n'élabore pas de plans pour mener des opérations militaires avec des forces terrestres sur le territoire de l'Ukraine », a déclaré Shevtsov.
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