M. Zelensky est arrivé à Hiroshima vers 15H30 heure locale (06H30 GMT) à bord d'un avion de la République française, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le G7 permettra de se "rapprocher" de la paix, a tweeté quelques minutes après son arrivée au Japon le président ukrainien, qui doit participer à des réunions avec les dirigeants du G7 et d'autres pays invités au sommet qui se tient jusqu'à dimanche.
M. Zelensky est arrivé d'Arabie saoudite, où il a plaidé vendredi la cause de l'Ukraine au sommet de la Ligue arabe devant "certains" pays qui, selon lui, "ferment les yeux" sur l'invasion russe de son pays.
Le "meilleur porte-parole" de la cause de l'Ukraine, "c'est le président ukrainien lui-même", a estimé une source diplomatique française, alors que Paris a mis à sa disposition un avion français pour l'acheminer en Arabie saoudite puis au Japon.
- Décision "historique" -
Joe Biden "est impatient" de "rencontrer face-à-face" son homologue ukrainien en marge du sommet des sept démocraties les plus industrialisées, a affirmé samedi son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan. Ils discuteront de "la mise en oeuvre pratique" de la décision américaine sur les avions de combat.
Des réunions bilatérales de M. Zelensky avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président français Emmanuel Macron notamment sont aussi prévues.
La Maison Blanche a fait savoir vendredi que M. Biden avait surmonté ses réticences, se disant prêt à autoriser d'autres pays à fournir à Kiev les avions de combat qu'il réclame, des F-16 de fabrication américaine. Une décision "historique", a salué le président ukrainien.
Jake Sullivan a confirmé que Washington soutenait désormais une initiative commune de ses alliés pour former des pilotes ukrainiens sur des F-16. Pendant ces longs mois d'entraînement, les Occidentaux décideront du calendrier de livraison des avions, de leur nombre ainsi que des pays qui les fourniront.
"Le Royaume-Uni travaillera avec les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark pour apporter à l'Ukraine la capacité aérienne de combat dont elle a besoin", a réagi le Premier ministre britannique Rishi Sunak, également présent au Japon. Emmanuel Macron s'était aussi dit prêt lundi à apporter aux pilotes ukrainiens une formation.
Alors que son pays prépare une contre-offensive d'envergure contre Moscou, Volodymyr Zelensky vient de rentrer d'une tournée en Europe où il avait encore demandé ces chasseurs.
Mais jusqu'ici, les Occidentaux, Etats-Unis en tête, résistaient à ces demandes, invoquant les risques d'escalade du conflit, et affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une priorité.
M. Sullivan a assuré que la doctrine américaine n'avait "pas changé". La livraison d'armes "a suivi les exigences du conflit", a-t-il plaidé.
AFP