Le décret, consulté par Anadolu, indique que les vols intérieurs concernés « sont ceux pour lesquels une liaison ferroviaire substituable assure, dans chaque sens, un trajet de moins de deux heures trente ».
« Le trajet doit s’effectuer entre des gares desservant les mêmes villes que les aéroports respectivement concernés. Toutefois, lorsque le plus important de ces deux aéroports, au vu du trafic moyen constaté au cours des sept dernières années, est directement desservi par un service ferroviaire à grande vitesse, la gare prise en compte (…) est celle desservant cet aéroport » est-il néanmoins précisé.
Le décret, d’une durée de validité initiale de 3 ans, pourra être prolongé après une étude d’impact qui devrait être diligentée au bout de 2 ans.
Le président de la République, Emmanuel Macron, s’est félicité de cette mesure, contenue dans la loi climat et résilience de 2021 mais suspendue jusqu’alors en raison d’une enquête de la Commission européenne.
« Interdire les lignes aériennes en cas d’alternative de moins de 2h30 en train. Je m’y suis engagé. Nous sommes les premiers à le faire » s’est réjoui le chef de l’Etat dans une publication diffusée mardi soir sur ses réseaux sociaux.
AA
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