Selon deux médias norvégiens, la radiotélévision publique NRK et le journal Dagens Naeringsliv (DN), citant des sources anonymes, cela plaide pour une nouvelle reconduction de Jens Stoltenberg jusqu'à un sommet prévu à Washington l'an prochain, qui marquera les 75 ans de l'Alliance. «La guerre en Ukraine et l'adhésion encore inaboutie de la Suède (à l'Otan) sont des arguments de poids pour ne pas changer de secrétaire général maintenant», écrit DN.
Je n'ai aucunement l'intention de demander une extension.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan
Selon ces médias, Joe Biden, dont le pays a une voix prépondérante sur cette question, a donc demandé, lors d'une rencontre à la Maison-Blanche cette semaine, à Jens Stoltenberg de rester en poste, ce qu'il aurait refusé une première fois en février d'après DN. Mardi, «le plus puissant pays de l'Alliance a été encore plus clair : cette fois-ci, le président américain n'acceptera pas un non», précise DN.
Jens Stoltenberg, lui, a toujours opté pour une formulation suffisamment vague pour ne pas complètement fermer la porte. «Je n'ai aucunement l'intention de demander une extension» de mandat, a-t-il répété vendredi à Bruxelles, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan. Ces informations confirment les dires de responsables de l'Alliance, selon lesquels l'Otan s'achemine vers une reconduction du Norvégien. Donnée parmi les favoris, la Première ministre danoise Mette Fredriksen serait, elle, hors course à ce stade mais elle pourrait prendre le relais l'an prochain, précise DN.
AFP