L’organisation dénombre « 6 hospitalisations dont 2 pronostics fonctionnels engagés » et déplore « une fois de plus la réponse du gouvernement par la force à une journée de contestation joyeuse et déterminée, qui s'inscrit dans 30 ans de lutte contre un projet inutile et destructeur ».
De son côté, le ministre français de l’Intérieur, Gerald Darmanin fait état de 12 gendarmes blessés, auxquels il apporte son soutien.
L’événement avait été interdit par la préfecture de Savoie et l’interdiction validée par la justice administrative, « en raison de la dangerosité du parcours et des forts risques de troubles à l’ordre public » comme le souligne le locataire de Beauvau.
Selon lui, « 96 ressortissants étrangers, connus des services, ont été refoulés à la frontière » et « plus de 400 objets dangereux ont été saisis/mis à l’écart lors des contrôles en amont ».
Gérald Darmanin a, par ailleurs, remercié les « 2000 policiers et gendarmes qui ont été mobilisés pour faire respecter l’ordre ».
Sur ses réseaux sociaux, la gendarmerie nationale a fait savoir que des tirs de mortiers ont été exercés « par des centaines d'individus masqués et équipés », tandis que les associations présentes pointent l’usage de canons à eau et de gaz lacrymogène.
À noter que le cortège s'est élancé en début d’après-midi depuis la commune de La Chapelle en direction du haut de la vallée de la Maurienne, à l'appel d'une dizaine d'organisations, dont « les Soulèvements de la terre » menacée de dissolution, pour protester contre le méga chantier de la ligne ferroviaire grande vitesse Lyon-Turin qui impacte l'environnement, la biodiversité et les ressources en eau.
AA
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