Connu sous plusieurs noms de code, dont Karker, Ridvan Ulugana a été neutralisé au cours d'une opération menée par l'Organisation nationale du renseignement turc (MIT) dans la région de Tell Rifat, ont indiqué les sources qui ont requis l'anonymat.

Avant l'opération, selon les mêmes sources, des agents de terrain ont fourni au MIT des renseignements en temps réel sur les activités de Ridvan Ulugana, qui serait à l'origine d'attaques contre les forces de l'armée turque en Syrie.

Il avait rejoint l'organisation rurale du PKK en 2007 et a reçu une formation au sabotage dans les "forces spéciales" du groupe terroriste en Irak et figurait dans la deuxième catégorie la plus recherchée de la liste des personnes recherchées par la Türkiye.

Il s'est rendu en Syrie en 2014 et a commandé une unité du PKK/YPG dans la région d'Afrin, au nord-ouest du pays, devenant par la suite le principal membre du camp de l'organisation terroriste dans cette région.

Ridvan Ulugana a combattu contre le lancement en 2018 de l'opération antiterroriste "Rameau d'olivier" de la Türkiye, à Afrin, et a également été à l'origine de plusieurs attaques ultérieures dans cette région et dans la zone d'opération voisine, "Bouclier de l'Euphrate", une autre initiative antiterroriste lancée deux ans plus tôt.

Ridvan Ulugana est actif dans la région de Tell Rihat à Afrin depuis 2018 et a été impliqué dans la traite des terroristes vers la Türkiye.

Pendant près d'une demi-décennie, il a fait partie des membres du PKK/YPG qui ont ordonné et planifié toutes les actions du groupe terroriste, y compris contre les forces de sécurité turques et les civils, dans les zones d'opération "Rameau d'olivier" et "Bouclier de l'Euphrate".

Depuis 2016, la Türkiye a lancé trois opérations antiterroristes réussies à sa frontière dans le nord de la Syrie afin d'empêcher la formation d'un corridor terroriste et de permettre l'installation pacifique des populations. Il s'agit de de Bouclier de l'Euphrate lancé en 2016, Rameau d'olivier en 2018 et Source de paix en 2019.

Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Le YPG est la branche syrienne du PKK.

AA

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