La nouvelle «giga-usine» d'une capacité de production de 40 Giga watts heures, sera «l'une des plus vastes en Europe», poursuit le communiqué. «Elle devrait fournir près de la moitié de la production de batteries dont le pays a besoin d'ici 2030, ce qui va donner un gros coup d'accélérateur à la transition du Royaume-Uni vers les véhicules à zéro émission» de CO2.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est félicité d'une «marque de reconnaissance de la vigueur de notre industrie automobile et des qualifications de ses ouvriers». «Nous pouvons être incroyablement fiers que la Grande-Bretagne ait été choisie pour la première giga-usine de Tata Group hors d'Inde».
Négociations de longue haleine
Cela faisait des mois que le Royaume-Uni négociait avec le géant indien pour décrocher cet investissement. En mars, le FT écrivait que Tata Motors avait demandé un demi-milliard de livres (575 millions d'euros) d'aides au Royaume-Uni pour y bâtir une usine de batteries, faute de quoi il aurait pu choisir l'Espagne. L'usine doit être bâtie à Bridgewater, dans le Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre.
«C'est un moment important pour l'industrie automobile au Royaume-Uni et montre que le gouvernement a finalement démarré dans la course internationale pour les technologies propres, pendant que d'autres sont déjà à pleine vitesse», a commenté l'ONG écologiste Greenpeace. «Le gouvernement doit tenir son objectif louable de sortir des véhicules à essence et diesel à partir de 2030, et signer les réglementations pour cela», ajoute Greenpeace.
AFP
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