Le bilan de l'attentat qui visait un rassemblement politique du parti conservateur Jamiat Ulema Islam-Fazl (JUI-F), connu pour ses liens avec l'islam politique le plus dur, pourrait s'alourdir, selon Anulr-ul-Haq, commissaire adjoint de la région.
Le groupe État islamique a revendiqué l'attaque contre un rassemblement du parti Jamiat Ulema Islam-Fazl (JUI-F), connu pour ses liens avec les islamistes radicaux, mais qui condamne les militants cherchant à renverser le gouvernement.
Le JUI-F est un allié important de la coalition au pouvoir du Premier ministre Shehbaz Sharif, qui se prépare pour les élections nationales prévues en novembre.
Shehbaz Sharif a qualifié cet attentat, qui survient après des mois de tensions politiques et de crise économique, d'attaque contre le processus démocratique.
L'agence de presse Amaq du groupe État islamique a déclaré sur sa chaîne Telegram que l'attaque s'inscrivait "dans le contexte naturel de la guerre en cours" menée par le groupe contre la démocratie, considérée comme "un régime hostile au vrai islam et en conflit avec sa loi divine".
AA
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