Au total, ce sont 1 079 personnes qui ont été évacuées, dont 577 Français et ayants-droits, via 5 vols qui ont tous décollé de Niamey en direction de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, entre mardi et mercredi.
La diplomatie, qui avait initialement assuré procéder à l’évacuation de ressortissants européens volontaires, a finalement communiqué sur une liste bien plus longue de pays, ayant bénéficié de ces opérations.
Parmi les personnes ayant pris place à bord des avions affrétés par l’armée française, figurent plusieurs dizaines de nationalités, dont des Marocains, des Tunisiens, des Turcs, des Américains ou encore des Japonais.
La fin de ces opérations intervient alors que des manifestations se tiennent tout au long de la journée de jeudi à Niamey en ce 3 juillet, jour de la fête de l’indépendance.
À cet effet, la France a « demandé aux forces de l’ordre nigériennes de prendre les dispositions nécessaires pour s’assurer que la sécurité des emprises diplomatiques étrangères à Niamey, particulièrement celles de la France, sera pleinement garantie ».
La diplomatie soulignait dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi « que la sécurité des emprises et des personnels diplomatiques sont des obligations au titre du droit international, et notamment des Conventions de Vienne » et réitérait sa condamnation des « violences commises contre son ambassade au Niger, dimanche 30 juillet, par des groupes organisés et équipés ».
La manifestation avait en effet fait converger des centaines de personnes arborant des pancartes et slogans antifrançais et réclamant le départ des quelques 1 500 soldats Français présents au Niger dans le cadre de la poursuite des opérations de lutte contre le terrorisme menées conjointement avec le Niger.
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