Il a noté que l'Azerbaïdjan souhaitait reprendre les négociations avec l'Arménie pour parvenir à la paix.
"Bien sûr, si l'Arménie nous attaque, nous ne resterons pas les bras croisés. Mais je ne crois pas que ce soit dans l'intérêt de l'Arménie. Nous devons reprendre la voie des négociations et profiter de la volonté de l'UE de promouvoir la paix. Nous devons parler de la délimitation des frontières, des lignes de communication. Nous devons y prêter attention. L'Arménie, qui s'est déclarée prête à négocier avec l'Azerbaïdjan, mais qui mène en même temps une guerre diplomatique sur tous les fronts, joue un double jeu. Charles Michel a fait du bon travail en tant que président du Conseil européen pour aider à relancer les négociations. L’Azerbaïdjan est prêt à des négociations trilatérales avec l’Union européenne. Nous mettrons fin à l’hostilité qui dure depuis près de trente ans. Les affirmations arméniennes selon lesquelles l’Azerbaïdjan se prépare à une nouvelle guerre sont totalement infondées. Nous respectons l'intégrité territoriale de l'Arménie, comme tous les autres pays du monde", a noté Emirbayov.
Il a souligné qu'un jour après la fin des mesures antiterroristes locales, un dialogue avait commencé entre le gouvernement central de l'Azerbaïdjan et les représentants de la communauté arménienne.
"Nous avons tenu trois réunions en dix jours. Nous avons essayé de présenter notre point de vue sur leurs droits sociaux, économiques, politiques, humanitaires et religieux. Cela montre clairement que le gouvernement azerbaïdjanais n'a pas l'intention de priver ces personnes de leurs droits pour vivre en paix avec les Azerbaïdjanais, ils doivent savoir que le pouvoir appartient à l'Azerbaïdjan. Ils doivent reconnaître la souveraineté de notre pays", a ajouté le responsable.
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