Javier Milei aura «des réunions protocolaires pour expliquer le plan économique : ajustement fiscal, réforme monétaire, réforme de l'État et dérégulation», a indiqué à l'AFP un porte-parole du président élu dont l'investiture est prévue le 10 décembre. «Il ne s'agit pas de chercher des financements», a-t-il toutefois souligné.
Javier Milei arrivera lundi 27 novembre à New York, où il effectuera une visite privée avant de se rendre dans la journée à Washington pour rencontrer le directeur du Conseil de sécurité nationale pour l'hémisphère occidental, Juan González, ont indiqué à l'AFP des sources diplomatiques sous couvert d'anonymat.
Le président élu a d'ores et déjà désigné les États-Unis et Israël comme «alliés» prioritaires de son futur gouvernement. La visite aux États-Unis de cet ultralibéral controversé, partisan d'une libération des prix et opposé à toute réglementation par l'État, durera jusqu'à mardi, avec des entretiens avec des fonctionnaires de la Maison-Blanche, du secrétariat au Trésor et du Fonds monétaire international (FMI), a aussi précisé le porte-parole.
afp