C’est ce qui ressort de son discours prononcé mardi lors d’une cérémonie tenue dans la capitale, Téhéran, selon l’agence de presse officielle iranienne « IRNA ».
Islami a indiqué que le programme nucléaire iranien est basé sur l'accord d'inspection de sécurité avec l'Agence internationale de l'énergie atomique et le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
"Nous continuons à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique sur cette base", a-t-il assuré.
Il a ajouté que Téhéran avait soumis une déclaration à l'AIEA concernant les deux sites dans lesquels cette dernière avait demandé l'autorisation d'entrer en raison de soupçons d'activités nucléaires, exprimant son espoir que ce problème soit résolu.
Concernant les déclarations du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian sur l'achat par Washington de l'eau lourde produite en Iran, Islami a déclaré : "Nous vendons officiellement de l'eau lourde. Les États-Unis l'ont achetée une fois et il y a des demandes en provenance d'autres pays."
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a indiqué que la stratégie de son pays consiste à traiter l'eau lourde et à l'utiliser dans le cadre des règles établies.
Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de Washington sur les propos du responsable iranien.
Depuis avril 2021, des pourparlers indirects ont eu lieu entre Téhéran et Washington dans la capitale autrichienne, Vienne, pour relancer l'accord nucléaire.
En mai 2018, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire conclu en 2015 entre l’Iran, d’une part, et le groupe des pays P5+1, d’autre part.
Le groupe P5+1 comprend les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, à savoir les États-Unis, la France, le Royaume-uNI, la Russie, la Chine, et l'Allemagne.
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