«Nous avons reçu un mail évoquant une alerte à la bombe hier soir (dimanche) à 23h. Nous avons prévenu la police ainsi que l'ambassade de France en Espagne. Tant que les autorités ne se seront pas déplacées, le lycée ne rouvrira pas», a expliqué lundi matin à l'AFP Noël Jegou, le proviseur du lycée français Molière de Saragosse (nord-est).
Lundi matin, l'établissement, qui accueille 1000 élèves, n'a pas ouvert ses portes à l'heure habituelle alors que les démineurs étaient «en route», a-t-il précisé. Le lycée français Jules Verne de Tenerife, dans l'archipel des Canaries, a également reçu une menace similaire dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué Julien Lepagney, le directeur de l'école primaire, sans donner de précisions.
«Série de fausses alertes»
Les parents d'élèves de l'école britannique St Georges School à Madrid ont reçu pour leur part un message consulté par l'AFP indiquant que l'école avait ouvert plus tard lundi matin car l'établissement avait «reçu un mail dans la nuit disant qu'une bombe avait été placée dans l'école».
La direction de cet établissement affirme dans son message que «le même message a été envoyé à plusieurs écoles de Madrid aujourd'hui» et que «la police estime qu'il s'agit d'une série de fausses alertes».
La semaine dernière, l'école britannique Kensington avait déjà reçu «une menace par mail», a indiqué sa direction. Tout risque avait été écarté par la police après une visite des démineurs sur place. Contactée par l'AFP, la police espagnole n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat.
En France, des centaines de fausses alertes à la bombe perturbent depuis plusieurs mois les aéroports et les gares, mais surtout les écoles, collèges et lycées : mi-novembre, le ministère de l'Éducation nationale avait indiqué que 788 alertes avaient été recensées dans les établissements scolaires depuis la rentrée.
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