Trois candidats s'étaient qualifiés pour affronter Abdel Fattah al Sissi lors du scrutin, mais aucun d'entre eux n'était une personnalité de premier plan.
Le candidat potentiel le plus en vue a interrompu sa campagne en octobre, affirmant que ses partisans avaient été pris pour cible par des responsables et des voyous, des accusations rejetées par l'autorité électorale du pays.
Impliqué dans le coup d'Etat militaire contre le président démocratiquement élu Mohamed Morsi en 2013, Abdel Fattah al Sissi, ancien général, a remporté l'année suivante l'élection présidentielle avec 97% des suffrages. Il a ensuite fait de même en 2018.
Pour son troisième mandat de six ans, il devra s'efforcer de maîtriser une inflation quasi record, de gérer une pénurie chronique de devises étrangères et d'empêcher que le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande Gaza ne s'étende à l'Egypte.
Reuters
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