L'Argentine, l'un des six pays invités en août à rejoindre le bloc, a décliné fin décembre l’offre. Son président ultralibéral Javier Milei, au pouvoir depuis le 10 décembre dernier, a officiellement renoncé à l'adhésion du pays aux BRICS à travers une lettre datée du 22 décembre mais rendue publique le 29 du même mois. Dans cette lettre adressée aux dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, Milei estime que le moment n'était pas "opportun" pour que l'Argentine adhère au bloc des économies émergentes. Son prédécesseur, l'ancien président de centre-gauche Alberto Fernandez, avait soutenu l'adhésion à l'alliance comme une opportunité d'atteindre de nouveaux marchés.
Le bloc, qui produit près d'un quart de la richesse mondiale (23%) et rassemble 41% de la population globale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire notamment au regard de l’hégémonie de l'Occident.
Tags: BRICS