Il a rappelé que la dernière réunion des délégations azerbaïdjanaise et arménienne avait eu lieu le 20 novembre 2023.
"Cela a eu lieu à la frontière provisoire des deux pays, car la frontière réelle n'a pas encore été déterminée. Ces délégations étaient dirigées par les vice-Premiers ministres des deux parties, qui sont également responsables du rétablissement des communications", a noté Emirbeyov.
"Au cours des six derniers mois, les négociations n'ont pas eu lieu pour diverses raisons, car les parties avaient des questions à poser aux soi-disant intermédiaires, les parties qui facilitent les négociations".
Le haut responsable a exprimé l'espoir qu'un nouveau cycle de négociations aurait lieu bientôt et que les discussions sur le projet de cet accord de paix, rédigé par l'Azerbaïdjan et présenté pour la première fois à l'Arménie il y a un peu plus d'un an, reprendraient.
"En l'absence de négociations physiques sur le texte de l'accord entre les deux parties, l'échange de projets se poursuit, c'est-à-dire que chaque partie soumet ses commentaires et amendements au prochain projet de cet accord. Nous espérons qu'une fois que l'Azerbaïdjan aura pleinement restauré son intégrité territoriale, les chances d'une percée grâce aux négociations seront devenues beaucoup plus grandes", a ajouté Emirbeyov.
Il a souligné que grâce aux opérations antiterroristes au Karabagh en septembre 2023, le principal obstacle à la paix avait été éliminé, à savoir la présence militaire illégale des forces armées arméniennes sur le territoire de l'Azerbaïdjan.
"Maintenant que 15 000 militaires ont quitté notre territoire, cette question n'est plus d'actualité. Par conséquent, nous devons maintenant finaliser la coordination des parties de l'accord de paix qui sont encore ouvertes", a affirmé Emirbeyov.
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