Claudine Gay et deux autres présidentes d'universités de l'Ivy League - qui regroupe certaines des plus grandes universités de la côte Est des Etats-Unis - ont été auditionnées le 5 décembre sur la montée de l'antisémitisme dans leurs établissements, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Les trois dirigeantes ont refusé de répondre par "oui" ou "non" à la question d'une représentante républicaine, Elise Stefanik, leur demandant si le fait d'appeler au génocide des Juifs enfreignait le code de conduite de leurs universités, expliquant qu'elles devaient prendre en compte les clauses de protection de la liberté d'expression aux Etats-Unis.
Plus de 70 élus du Congrès ont réclamé la démission des trois présidentes d'université à la suite de cette audition. Liz Magill, la présidente de l'Université de Pennsylvanie, a démissionné quatre jours après son témoignage. Sally Kornbluth, présidente du Massachusetts Institute of Technology (MIT), est encore en poste.
Claudine Gay a quant à elle reçu le soutien de ses collègues à Harvard à la suite de son audition. Plusieurs centaines de professeurs de l'université ont signé le mois dernier une pétition demandant aux administrateurs d'Harvard de ne pas céder à la pression politique. (Reuters)
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