L'exécutif européen avait estimé que Google, filiale du groupe américain Alphabet, abusait de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche en conférant un avantage illégal à un autre de ses produits, son service de comparaison de prix.
L'avocate générale, Juliane Kokott, a dit avoir recommandé aux juges de la CJUE de confirmer cette amende.
"(La Commission) a conclu que Google exploitait sa position dominante sur le marché de la recherche générale comme levier pour favoriser son propre comparateur de produits sur le marché des services de recherche spécialisée de produits, cet avantage ayant entraîné une éviction potentielle ou effective de la concurrence sur ce marché situé en aval", peut-on lire dans un communiqué de l'exécutif européen.
Les juges, qui suivent généralement ces recommandations non contraignantes, se prononceront dans les mois à venir. En 2021, une autre juridiction, le Tribunal de l'Union européenne, s'était rangée aux côtés de la Commission.
Google a déclaré examiner l'avis et attendre la décision de la CJUE.
"Indépendamment de l'appel, nous continuons à investir dans notre solution, qui fonctionne avec succès depuis plusieurs années, et nous continuerons à travailler de manière constructive avec la Commission européenne", a déclaré un porte-parole.
Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, devait rencontrer jeudi Sundar Pichai, directeur général d'Alphabet, afin de discuter de la concurrence et des questions numériques. (Reuters)