Le président Ilham Aliyev s'entretient avec le secrétaire général de l'Union interparlementaire

  01 Février 2024    Lu: 534
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Le président de la République d'Azerbaïdjan Ilham Aliyev s'est entretenu jeudi 1ère février avec le secrétaire général de l'Union interparlementaire (UIP) Martin Chungong.

C'est ce qui ressort d'un communiqué du service de presse du président azerbaïdjanais.

Le Secrétaire général de l’Union interparlementaire, Martin Chungong, a présenté ses félicitations au président de la République à l’occasion de la restauration de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Azerbaïdjan.

Le président Ilham Aliyev a exprimé ses remerciements pour les félicitations, a dit que cela constituait un moment historique pour le peuple et l’État azerbaïdjanais et a souligné que ces nouvelles circonstances créaient des opportunités pour le renforcement de la paix et de la stabilité dans la région.

« Bien que le Groupe de Minsk se soit engagé pendant 28 ans dans le processus de règlement du conflit, aucun résultat n’a été obtenu, les terres azerbaïdjanaises n’ont pas été libérées de l’occupation et le retour des personnes déplacées n’a pas été assuré », a souligné le chef de l’Etat ajoutant que l’Azerbaïdjan avait à juste titre avancé, alors que ses terres étaient occupées, des propositions visant à faire pression sur les États membres du Groupe de Minsk et à imposer des sanctions appropriées à l’Arménie, et qu’aucune mesure n’avait été prise en ce sens par le Groupe de Minsk à cette époque-là.

Le président Ilham Aliyev a souligné que l’Azerbaïdjan avait proposé, en tant qu’initiateur de l’agenda de paix dans la région, de signer un traité de paix avec l’Arménie après la fin de la Guerre patriotique de 44 jours en 2020, affirmant que l’Arménie n’avait pas réagi de manière adéquate. « C’est pourquoi l’Azerbaïdjan a proposé cinq principes conformes aux normes et principes du droit international qui constituent la base du traité de paix, et c’est l’Azerbaïdjan qui a été l’initiateur du processus de négociation sur le traité de paix à cet égard », a précisé Ilham Aliyev.

Le chef de l’État a fait savoir qu’après la fin de la Guerre patriotique de 44 jours en 2020, l’Arménie n’avait pas rempli un certain nombre d’engagements découlant de la Déclaration tripartite et avait continué de soutenir financièrement, militairement et par d’autres moyens le séparatisme dans la région azerbaïdjanaise du Karabagh au cours des 3 dernières années.

Le président azerbaïdjanais a déclaré que les messages de félicitation adressés par les dirigeants arméniens à l’occasion de « l’indépendance » de la soi-disant République du Haut-Karabagh, ainsi que les prétendues élections présidentielles organisées le 9 septembre, avaient gravement nuis au processus de paix et que l’Azerbaïdjan avait dû effectuer des mesures antiterroristes afin de restaurer son intégrité territoriale et sa souveraineté.

Ilham Aliyev a déclaré que de facto la paix existe déjà entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et que des conditions pacifiques règnent depuis plusieurs mois à la frontière des deux pays. Il a ajouté que pour mener à bien ce processus, il faut qu’un traité de paix soit signé et que l’Arménie mette fin à ses revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan.

À ce titre, le président Ilham Aliyev a dit que la Déclaration d’indépendance de l’Arménie contient des appels directs à l’unification de la région azerbaïdjanaise du Karabagh avec l’Arménie et à la violation de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, et que les références à ce document se reflètent aussi dans la Constitution arménienne. Il existe également d’autres documents normatifs et juridiques arméniens contenant des revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan, de nombreuses conventions et autres documents, auxquelles l’Arménie a adhéré, qui contiennent des remarques ne reconnaissant pas la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Karabagh. De plus, le chef de l’Etat a souligné que les revendications avancées par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan devant les tribunaux internationaux reposent sur des questions telles que la non-reconnaissance par l’Arménie de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et la séparation du Karabagh de l’Azerbaïdjan. « Il est possible de parvenir à la paix si ces revendications s’arrêtent et des amendements sont apportés à la Constitution arménienne et à d’autres documents juridiques normatifs », a estimé le président azerbaïdjanais, mettant l’accent sur l’importance de le mettre en œuvre en Arménie le plus rapidement possible. Le chef de l’Etat a souligné que le lancement de discussions internes sur cette question en Arménie est considéré comme une démarche positive et peut créer une bonne opportunité pour mener à bien le processus de paix.

Martin Chungong a proposé que l’Union interparlementaire puisse être une plateforme de dialogue entre les représentants parlementaires de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Le président de la République a beaucoup apprécié cette initiative et a souligné que l’Azerbaïdjan soutient le dialogue entre les parlements des deux pays notamment sur cette plateforme.

« La France poursuit le principe de jeter de l’huile sur le feu en menant une politique destructrice dans la région, l’Arménie poursuit une politique de militarisation et est l’initiatrice d’intrigues géopolitiques », a déclaré le président Ilham Aliyev, ajoutant que Paris est la cause de l’aggravation de la situation dans la région et mène une politique anti-azerbaïdjanaise au sein de diverses organisations internationales et sur le plan parlementaire.

Le président de la République a souligné : « La France mène une politique visant à obtenir une position de leader dans la région du Caucase du Sud et à renforcer son influence, mais ses efforts en ce sens sont vains ».

« L’initiative anti-azerbaïdjanaise d’un groupe minoritaire de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, relative à la non-ratification des pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise, ne sert pas le dialogue et, en général, elle contredit les traditions de la plateforme parlementaire. Les pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise doivent être rétablis. Si les pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise ne sont pas rétablis, l’Azerbaïdjan réexaminera sa participation au Conseil de l’Europe et à la Cour européenne des droits de l’homme », a déclaré le président Ilham Aliyev.

Martin Chungong a souligné que l’Union interparlementaire invite au dialogue et à l’inclusivité entre les parlementaires, ne soutient pas l’exclusivité, que de telles approches ne sont pas acceptées correctement et ne correspondent pas aux traditions du parlementarisme international.

Le Secrétaire général de l’Union interparlementaire a félicité le président de la République pour la COP29 et a avancé l’initiative d’organiser, en marge de la COP29, un événement réunissant les délégations parlementaires dans le cadre de l’Union interparlementaire et soutenant les efforts internationaux en matière d’environnement et de changement climatique. Exprimant son soutien à cette initiative, le chef de l’État a invité Martin Chungong à la COP29 qui sera organisée en Azerbaïdjan. L’invitation a été acceptée avec plaisir.

Le Secrétaire général de l’Union interparlementaire a également présenté ses félicitations pour la présidence azerbaïdjanaise réussie du Mouvement des non-alignés et a salué l’initiative de l’Azerbaïdjan relative à la mise en place d’une dimension parlementaire du Mouvement.

Le président Ilham Aliyev a souligné que durant la présidence de quatre ans du Mouvement des non-alignés, l’Azerbaïdjan avait avancé des initiatives relatives à l’accroissement de la réputation internationale de cette institution, à la création de nouveaux domaines de coopération et, à ce titre, à la mise en place des dimensions parlementaire et de jeunesse, ainsi que d’une plateforme des femmes.

Lors de l’entretien, les parties ont procédé à un échange de vues sur d’autres questions d’intérêt mutuel.


Tags: Azerbaïdjan  


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