Le Groupe de soutien au peuple corse créé au sein du Parlement azerbaïdjanais publie une déclaration

  03 Février 2024    Lu: 561
Le Groupe de soutien au peuple corse créé au sein du Parlement azerbaïdjanais publie une déclaration

Le Groupe de soutien du peuple corse, créé au Parlement azerbaïdjanais, a publié un communiqué.

L’AzVision présente en citant l'Azertac le communiqué : « Environ 700 personnes ont fondé le 28 janvier 2024 en Corse un nouveau mouvement baptisé « Nazione », qui regroupe les organisations et militants luttant pour l’indépendance et réaffirmant leur engagement à lutter contre la domination coloniale française.

La police de la dictature Macron, qui tente d’intervenir de manière brutale dans les affaires intérieures d’autres pays et se présente comme démocratie, ce qui demeure lettres mortes, tout en manquant de respect pour le droit du peuple à la liberté de s’exprimer en Corse, a commencé à persécuter les militants de Nazione seulement deux jours après la création de ce mouvement.

Deux militants de Nazione ont été arrêtés et emmenés d’abord au camp militaire de Borgu, puis à Paris en tant que terroristes sur ordre du Parquet national antiterroriste de France le 30 janvier. La police française a perquisitionné les maisons des militants, a détruit leurs portes avec des explosifs, a violemment traité les pères sous les yeux de leurs enfants, a saccagé les maisons et a délibérément brisé les jouets des enfants, encore une fois sous leurs yeux. Ensuite, les personnes arrêtées, les membres de leurs familles et un autre militant ont été emmenés par la police pour être interrogés.

Faire exploser les portes d'une maison avec de jeunes enfants à l'intérieur, c’est hypocrite pour un pays qui se présente comme le berceau des droits de l’homme. Ces violences prouvent une fois de plus que la France ne s’est pas encore débarrassée de sa mentalité coloniale et qu’elle n’a aucun respect pour les droits fondamentaux des peuples de ses colonies actuelles.

La police française poursuit ses perquisitions illégales visant à intimider la population corse et à faire taire les partisans de l’indépendance. Pourtant, il a été annoncé lors de la conférence de presse des dirigeants du Nazione le 2 février qu’aucune répression ne pourrait jamais arrêter la lutte nationale du peuple corse et le faire obéir.

Cherchant à anéantir la langue corse parlée par plus de 150 000 personnes, le gouvernement français a interdit l’usage du corse lors des débats, des discussions des parlementaires à l’assemblée locale.

Cette politique s’ajoute à une violation évidente des obligations internationales de la France concernant les droits universels de l’homme et les droits des minorités ethniques. La France nie les identités ethniques des peuples qui vivent sur son territoire et n’accepte que le concept de « français », ce qui est en soi le chauvinisme.

En abolissant le droit d’usage de la langue locale en Corse, la France a violé les exigences et obligations des instruments internationaux auxquels elle a adhéré. Parmi ces instruments figure la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le document le plus important de la Révolution française de 1789, qui définissait les droits humains individuels en soi. La liste comprend également le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, la Déclaration universelle des droits linguistiques, la Déclaration universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle, la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, etc.

En tant que Groupe de soutien au peuple corse créé au sein du Milli Medjlis de la République d’Azerbaïdjan :

Nous condamnons fermement les actes illégaux des forces de l'ordre françaises contre les indépendantistes en Corse ;

Nous exigeons que les autorités françaises respectent les droits humains fondamentaux ;

Nous insistons pour que le gouvernement français garantisse la liberté de réunion du peuple corse et son droit de s’unir ;

Nous exigeons que toutes les personnes détenues soient immédiatement libérées et que leurs persécutions politiques cessent ».


Tags: Azerbaïdjan  


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