Union européenne : Le Parlement se prononce sur le sort de Von der Leyen à la tête de la Commission

  18 Juillet 2024    Lu: 283
Union européenne : Le Parlement se prononce sur le sort de Von der Leyen à la tête de la Commission

Le destin politique d'Ursula von der Leyen se joue ce jeudi à Strasbourg où les eurodéputés doivent se prononcer sur sa reconduction ou non à la tête de la Commission européenne pour un deuxième mandat de cinq ans, avec, en toile de fond, la continuité des principales institutions de l'Union européenne.

Il s'agit d'un vote crucial pour l'exécutif de Bruxelles alors que les élections européennes de juin ont donné lieu à une percée des formations d'extrême droite et eurosceptiques dans de nombreux pays, dont la France et l'Allemagne.

En l'absence d'alternative crédible à Ursula von der Leyen, 65 ans, pour prendre la présidence de la Commission, les partisans de l'Allemande ont présenté le vote de jeudi comme un choix entre la stabilité et le chaos, puisqu'un échec de sa candidature dessinerait une impasse politique.

Rejeter un nouveau mandat d'Ursula von der Leyen reviendrait à "dérouler le tapis rouge à l'extrême droite", a déclaré Sean Kelly, élu du Parti populaire européen (PPE), la formation de centre-droit dont est issue Von der Leyen.

Au cours d'un discours devant les eurodéputés, Ursula von der Leyen va présenter ses projets pour un deuxième mandat, avec la volonté de s'appuyer sur les mesures entreprises lors des cinq dernières années - lancement du "Pacte vert", plan de relance face à la crise du COVID-19 et trains de sanctions contre la Russie pour son invasion de l'Ukraine.

Dans un document de 31 pages présentant sa vision, Ursula von der Leyen plaide pour des projets de défense communs dans l'UE, comme un bouclier aérien européen, et assure qu'elle ne reviendra pas sur la politique écologique engagée par le bloc.

"Nous devons maintenir le cap sur les objectifs fixés dans le cadre du Pacte vert européen", indique-t-elle dans ce document.

Ursula von der Leyen, mère de sept enfants et première femme à avoir dirigé l'exécutif européen, propose également de réorganiser la gestion des frontières de l'UE, de renforcer les agences Frontex et Europol et de tripler le nombre de gardes-frontières et de gardes-côtes européens pour le porter à 30.000.

"Nous ne ferons preuve d'aucune tolérance à l'égard de ceux qui menacent la sécurité de nos frontières et de nos citoyens par des attaques hybrides", indique-t-elle.

Elle ajoute que, si elle est réélue, elle nommera des commissaires chargés de l'élargissement de l'UE et des relations avec la Méditerranée. (Reuters)


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