Les prix du pétrole ont chuté en même temps que d'autres classes d'actifs en raison des inquiétudes suscitées par la faiblesse de l'économie mondiale et des données particulièrement pessimistes en provenance de Chine, le plus grand importateur de pétrole au monde.
La semaine dernière, le groupe envisageait de procéder à une augmentation de 180.000 barils par jour (bpj) en octobre, mais la volatilité du marché liée aux fermetures d'installations pétrolières en Libye et les faibles perspectives de la demande ont suscité des inquiétudes au sein du groupe, a déclaré l'une des sources.
Selon une autre source, il a été suggéré de retarder l'augmentation. Un report est très probable, a ajouté une autre personne.
L'Opep et le service de presse du gouvernement saoudien n'ont pas répondu aux demandes de commentaires dans l'immédiat.
Huit membres de l'Opep+ ont prévu d'augmenter leur production de 180.000 bpj en octobre dans le cadre d'un plan visant à commencer à compenser leur dernière réduction de 2,2 millions de bpj, tout en maintenant d'autres baisses en place jusqu'à la fin de l'année prochaine.
Le Brent se négociait à 74,47 dollars le baril à 11h04 GMT mercredi, en hausse après l'annonce d'un possible report, mais restait à son niveau le plus bas depuis décembre.
Les prix ont connu une forte volatilité au cours des dernières semaines, alors que l'impasse entre les factions rivales en Libye pour le contrôle de la banque centrale, a entraîné une perte de production d'au moins 700.000 bpj.
Les prix ont chuté d'environ 5% mardi après avoir appris qu'un accord était en cours pour résoudre le conflit.
La faible demande chinoise et l'effondrement des marges de raffinage mondiales, qui pourrait conduire les raffineurs à traiter moins de pétrole brut, ont également eu un impact négatif.
"Alors que la région APAC (Asie-Pacifique) devait porter la majorité de la croissance cette année, la sous-performance de la Chine a entamé les projections de croissance pour 2024 et a continué de faire baisser les niveaux d'importation de brut et le débit des raffineries pour 2023", a déclaré dans une note Helima Croft, analyste chez RBC Capital. (Reuters)
