Cette dernière série d’enquêtes d’opinion montre que le milliardaire républicain, qui se présente comme le champion d’Américains déclassés et victimes de l’inflation, reste en mesure de redevenir président des États-Unis en janvier 2025, malgré ses ennuis judiciaires et le chaos qui avaient entouré son départ de la Maison-Blanche en 2021.
De son côté, Kamala Harris, qui a remobilisé le camp démocrate après son entrée en campagne tardive pour remplacer Joe Biden, est aussi en mesure de l’emporter à en croire ces sondages.
Au niveau national, Donald Trump, 78 ans, devance d’un seul point la vice-présidente des États-Unis (48 % contre 47), selon une étude New York Times/Siena College réalisée du 3 au 6 septembre, un écart trop serré pour dresser une tendance.
D’autant que l’élection américaine se décide au suffrage universel indirect et que tout l’enjeu se concentre sur une poignée d’États clés et très disputés pour obtenir la majorité du collège électoral qui désignera le futur président.
Or, là aussi, le suspense est total selon ce même sondage : Kamala Harris, passée en quelques semaines du statut de vice-présidente effacée à celui de candidate affirmée, dépasse légèrement Donald Trump dans le Wisconsin (50 contre 47), le Michigan (49/47) et en Pennsylvanie (49/48). Les candidats sont à égalité (48/48) dans le Nevada, la Géorgie, la Caroline du Nord et l’Arizona.
D’après une autre étude CBS News/YouGov, réalisée aussi du 3 au 6 septembre et parue dimanche, l’élection se joue sur un fil dans le Michigan (50/49 pour Harris), le Wisconsin (51/49) et la Pennsylvanie (50/50).
AFP
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