Ces trois entrevues interviennent après le report d'une réunion sur la défense de l'Ukraine qui était prévue samedi sur une base américaine en Allemagne, après que le président Joe Biden a repoussé sa venue en raison de l'ouragan Milton.
M. Zelensky devait lors de ce sommet présenter "des mesures claires et concrètes en vue d'une fin juste de la guerre" déclenchée par l'invasion russe de son pays en février 2022.
A Paris, il aura un "entretien bilatéral" avec Emmanuel Macron.
Ce dernier compte en profiter pour lui "réaffirmer la détermination de la France à continuer d'apporter, dans la durée et avec l'ensemble de ses partenaires, un soutien sans faille à l'Ukraine et au peuple ukrainien", a précisé l'Élysée dans un communiqué.
Le président français a rendu visite mercredi, dans l'est de la France à des soldats ukrainiens qui y sont formées par l'armée française.
Au moment où l'armée de Kiev est sous pression de la Russie dans l'Est du pays, le chef d'État ukrainien est aussi attendu à Rome vendredi, où il sera reçu par le pape au palais apostolique de 09H30 à 10H00 locales, selon un bref communiqué du Vatican.
Il doit se rendre dans la foulée à Berlin.
L'Allemagne est, après les États-Unis, le second contributeur au financement des livraisons d'armes pour l'Ukraine, mais le pays a prévu de diviser par deux sa contribution budgétaire l'an prochain pour réduire les dépenses publiques.
L'Ukraine, qui fait l'objet d'incessants bombardements visant notamment ses infrastructures énergétiques, réclame à cor et à cri davantage de moyens de défense aérienne et d'avions de combat.
Plusieurs pays dotés d'avions de combat américains F-16 en ont déjà fourni à Kiev, tandis que le président français Emmanuel Macron avait annoncé en juin son intention de faire de même avec des Mirage 2000.
Ces derniers seront livrés "au premier trimestre 2025", a annoncé mardi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.
Mercredi à Dubrovnik, le président ukrainien a plaidé pour que l'Union européenne accueille "toutes les nations démocratiques d'Europe, à l'ouverture d'un sommet Ukraine-Europe du sud-est organisé par la Croatie et destiné à montrer "le soutien de la région au peuple ukrainien".
AFP
