Le chiffre d'affaires trimestriel, hors effets de change, a augmenté de 9% pour atteindre 946 millions d'euros dans la région "Grande Chine", contre 870 millions d'euros l'année précédente.
En Amérique du Nord, le deuxième marché d'Adidas après l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (Emea), le chiffre d'affaires, hors effets de change, a baissé de 7% à 1,36 milliard d'euros entre juillet et septembre, mais a augmenté par rapport à l'année précédente si l'on exclut la ligne Yeezy.
La mode des modèles rétro inspirés des chaussures des supporters de football des années 1970 et 1980, a stimulé les ventes d'Adidas, l'aidant à gagner des parts de marché sur ses rivaux tels que Nike et à se remettre de sa rupture brutale avec le rappeur Kanye West, connu sous le nom de Ye.
Le groupe a publié des chiffres préliminaires pour le troisième trimestre et a revu à la hausse ses prévisions annuelles au début du mois d'octobre.
En parallèle, Adidas a annoncé que le Groupe Bruxelles Lambert, son principal actionnaire, avait réduit sa participation dans le groupe de vêtements de sport à 3,51%.
GBL, holding d'investissement détenu par les familles Frère et Desmarais, avait déjà annoncé le 31 juillet une réduction de sa participation de 7,6% à 5,1%.
"Nous avons vendu quelques actions mais réitérons notre soutien à la société, à sa direction et à sa stratégie", a déclaré un porte-parole de GBL dans un courriel.
Reuters