De Damas, l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie, Geir Pedersen, a aussi déclaré à la presse espérer une "solution politique" pour les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Dominée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la coalition qui s'est emparée du pouvoir à Damas le 8 décembre a mis en place un gouvernement de transition jusqu'au 1er mars, et s'emploie à rassurer sur sa capacité à relancer et réunifier le pays.
Le chef militaire de HTS a annoncé mardi à l'AFP que "la prochaine étape" serait la dissolution des factions armées, à commencer par la sienne, pour les fondre au sein de la future institution militaire.
Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d'Abou Hassan al-Hamwi, a aussi affirmé que le nouveau pouvoir voulait étendre son autorité sur les zones kurdes du nord-est de la Syrie, contrôlées par une administration kurde semi-autonome.
Il a en outre invité l'ONU, les Etats-Unis et les pays européens concernés à retirer HTS, issu de la branche syrienne d'Al-Qaïda avec laquelle elle a rompu, de leurs listes des "organisations terroristes".
afp