L'organisation terroriste PKK/YPG a reçu un ultimatum de la Türkiye, assure Hakan Fidan

  08 Janvier 2025    Lu: 223
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a révélé que l'organisation terroriste PKK/YPG avait reçu un ultimatum et que si elle n'y répondait pas, les mesures nécessaires seraient prises.

Le chef de la diplomatie turque répondait lundi aux questions de journalistes de CNN Turk.

"Les mesures nécessaires sont des mesures militaires. L'ultimatum que nous leur avons donné (au PKK/YPG) est évident. Nous l'avons lancé par l'intermédiaire des États-Unis et de la presse. Ceux qui sont des combattants terroristes internationaux, venus de Türkiye, d'Iran et d'Irak, doivent immédiatement partir", a-t-il précisé.

Hakan Fidan a également évoqué le rôle des États-Unis en Syrie.

"Les États-Unis étaient là pour diverses raisons. Aujourd'hui, 85 % des raisons qu'ils avancent pour maintenir leur présence en Syrie, en particulier sous l'administration du président américain Joe Biden, sont caduques. Ils invoquaient la présence iranienne et russe pour justifier leur présence. Aujourd'hui, c'est la question de Daech qui se pose. Ils soulèvent maintenant la question de la lutte contre Daech", a-t-il dit.

Le ministre turc a souligné que "le PKK assure des services pénitentiaires aux États-Unis dans la lutte contre Daech", tout en ajoutant que des Européens capturés dans le cadre de cette lutte n'avaient pas été restitués à leur pays et qu'ils étaient donc "gardés" par le PKK.

Il a affirmé que le nouveau gouvernement syrien était prêt à assumer le contrôle des combattants de Daech, avec le concours de pays et acteurs, y compris la Türkiye. La lutte contre Daech ne saurait être utilisée "comme excuse pour protéger" le PKK/YPG, a-t-il noté.

Le 20 janvier, Donald Trump, le président américain élu, prendra ses fonctions. Hakan Fidan a rappelé que Trump avait ordonné le retrait des troupes américaines de Syrie lors de son premier mandat, mais que le système américain ne l'avait pas permis.

Hakan Fidan a rappelé la volonté d'Ankara de résoudre le problème de l’organisation terroriste PKK/YPG "sans effusion de sang".

"Les mesures à prendre si le PKK/YPG s'opposait à la nouvelle administration de Damas sont claires. Leur intention [du PKK] n'est pas d'être en paix avec un pays, mais de créer la terreur et le chaos partout où ils se trouvent. Personne ne le permettra", a-t-il martelé.

Il a invité la nouvelle administration syrienne à prendre les mesures nécessaires pour garantir l'intégrité nationale et régionale de la Syrie.


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