Cette confrontation exceptionnelle sur la guerre avec la Russie, qui a duré environ 10 minutes, a vu Trump et Vance accuser Zelensky d'ingratitude, tandis que Zelensky a défendu l'effort de guerre de l'Ukraine et son importance mondiale.
Le leader de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, un démocrate de New York, a accusé Trump et Vance de servir les intérêts russes.
« Trump et Vance accomplissent les tâches ignobles du président russe Vladimir Poutine. Les démocrates du Sénat continueront sans relâche de défendre la liberté et la démocratie », a-t-il affirmé.
Julie Johnson, représentante du Texas, a déclaré : « Trump et Vance sont du côté de Poutine et de l'autoritarisme. »
Le sénateur Adam Schiff de Californie a comparé les deux dirigeants, en disant : « Un héros et un lâche se rencontrent aujourd'hui dans le Bureau ovale. Lorsque la réunion sera terminée, le héros rentrera chez lui, en Ukraine. »
Le sénateur indépendant Bernie Sanders du Vermont a critiqué Trump pour avoir miné un allié. « Trump insulte Zelenskyy, le leader d’un pays démocratique luttant courageusement contre l'impérialisme russe, tandis qu’il s’allie à Poutine, un dictateur qui a déclenché la guerre européenne la plus sanglante en 80 ans », a-t-il déclaré.
« Il est horrifiant et stupéfiant de voir cette administration soutenir les dictateurs », a écrit la députée Pramila Jayapal.
Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a également critiqué Trump, le qualifiant « d’embarrassant » pour les États-Unis sur « la scène mondiale ».
Le représentant Herb Conaway du New Jersey a qualifié Trump et Vance de « chiens de Poutine », qualifiant leurs actions de « honteuses ».
Le représentant Don Beyer a repris ce sentiment, déclarant : « Un moment honteux de notre histoire. »
Le représentant de Virginie du Nord, Gerry Connolly, a dit qu’il était « dégoûté » et a qualifié la tension de « spectacle embarrassant, pathétique et honteux. »
Le représentant de Californie, Robert Garcia, a décrit l'incident comme une « totale disgrâce », dénonçant les attaques de Trump contre l'Ukraine et Zelenskyy.
"Trahison de nos alliés"
La sénatrice Jacky Rosen du Nevada a exprimé son horreur face au traitement réservé par Trump à Zelensky: « Le président Zelensky se bat pour la liberté et la démocratie contre un dictateur brutal. Je suis horrifiée de voir comment Trump et Vance l'ont traité dans le Bureau ovale. Les États-Unis se tiennent aux côtés de l'Ukraine. »
Le sénateur Chris Van Hollen du Maryland a qualifié cet affrontement de « trahison de nos alliés », ajoutant : Ce que nous avons vu aujourd'hui dans le Bureau ovale est une honte pour l'Amérique. Ils doivent être en train de célébrer au Kremlin. »
Le sénateur du Connecticut Chris Murphy a qualifié la scène de « triste », et a décrit la situation comme « une honte totale pour l'Amérique.»
Le représentant du Massachusetts, Richard Neal, a déclaré être « choqué » par le « changement radical » de l’administration Trump par rapport au « soutien de longue date des États-Unis aux nations démocratiques.»
La sénatrice Amy Klobuchar du Minnesota a défendu Zelenskyy, soulignant sa gratitude contrairement aux affirmations de Vance : «Zelenskyy a remercié notre pays à plusieurs reprises, tant en privé qu'en public. Et notre pays le remercie, lui et les patriotes ukrainiens qui se sont dressés contre un dictateur », a-t-elle déclaré.
La représentante Gwen Moore du Wisconsin a qualifié la rencontre de « spectacle répugnant », tandis que le sénateur du Delaware, Chris Coons, a déclaré : « Nous devons à Zelensky nos remerciements pour avoir dirigé une nation qui lutte sur les lignes de front de la démocratie – et non la réprimande publique qu'il a reçue à la Maison Blanche. »
Les représentants Greg Stanton de l'Arizona et Becca Balint du Vermont ont averti que cet incident profitait directement à Vladimir Poutine. Balint a déclaré : « Je me tiens aux côtés de tous ceux qui croient en la liberté et en la démocratie. Je suis dégoûtée de voir notre président se soumettre à Poutine. »
Zelensky a quitté la Maison Blanche plus tôt que prévu après cette confrontation, sans signer l'accord crucial sur les minéraux entre l'Ukraine et les États-Unis. (Agence Anadolu)
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