Il s’agit de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait américain, en 2018 sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international sur le nucléaire iranien qui prévoyait un encadrement des activités de l’Iran dans ce domaine en échange d’une levée des sanctions.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a relancé sa politique dite de «pression maximale» contre l’Iran, avec lequel les États-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a appelé en mars le pouvoir iranien à négocier un nouvel accord, mais a menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie. Donald Trump a toutefois affirmé jeudi qu’il n’était «pas pressé» d’utiliser l’option militaire. «Je pense que l’Iran veut discuter», a-t-il souligné.
Une délégation iranienne avec à sa tête le chef de la diplomatie Abbas Araghchi est arrivée à Rome, avant des pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis, selon des images diffusées tôt samedi par la télévision d’État iranienne. Abbas Araghchi, montré de nuit à sa descente d’un avion officiel «République islamique d’Iran», mènera des discussions «indirectes», a précisé la chaîne. Les États-Unis assurent que les échanges avec l’Iran sont directs.
À la veille des discussions, Abbas Araghchi a fait part de ses «sérieux doutes» quant aux intentions des États-Unis. Mais «nous participerons malgré tout aux négociations de demain (samedi)». «Nous sommes conscients que le chemin» vers un accord «n’est pas sans embûches», a écrit samedi sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.
AFP