Le président français «redira le soutien de la France à la construction d'une nouvelle Syrie, une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne», a-t-on affirmé de même source.
«Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de l'engagement historique de la France pour les Syriennes et les Syriens qui aspirent à la paix et à la démocratie», a ajouté la présidence française, assurant qu'Emmanuel Macron rappellerait «ses exigences vis-à-vis du gouvernement syrien, au premier rang desquelles la stabilisation de la région et notamment du Liban, ainsi que la lutte contre le terrorisme».
Le chef de l'État français avait invité dès début février le dirigeant syrien de transition à se rendre en France. Il avait ensuite conditionné fin mars cette invitation à la formation d'un gouvernement syrien inclusif de «toutes les composantes de la société civile» et à des garanties sur la sécurité du pays, tout en jugeant «tout à fait positives» ses premières discussions en ce sens. Depuis qu'elle a pris le pouvoir en décembre, la coalition islamiste qui gouverne la Syrie, dirigée par Ahmad al-Chareh, tente de présenter un visage rassurant, notamment à l'égard de la communauté internationale qui l'exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.