Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles «massives» envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
Ce nouvel ensemble, en discussions depuis plusieurs semaines, cible près de 200 nouveaux navires fantômes utilisés par la Russie et une trentaine d’entités accusées d’avoir aidé Moscou à contourner les sanctions déjà mises en œuvre. Au total, ce sont près de 345 navires qui sont désormais dans le collimateur de l’Union européenne, selon ces diplomates. Cette flotte «fantôme», constituée de navires souvent vétustes et non immatriculés, opère essentiellement en mer Baltique. Ils opèrent sans assurances occidentales et avec des équipages manquant d’expérience.
afp