S'exprimant lors d'une conférence sur la Russie méridionale à Moscou, Lavrov a déclaré que les travaux sur un mémorandum de paix étaient en cours et avaient déjà atteint « un stade avancé » du côté russe.
En réponse à des articles de presse suggérant le Vatican comme lieu possible des négociations, Lavrov a exprimé des réserves, déclarant qu'il serait « inconfortable » pour le Saint-Siège lui-même d'accueillir des délégations de deux pays orthodoxes dans les circonstances actuelles.
"Imaginez le Vatican comme lieu de négociations. Je dirais qu'il est plutôt inconvenant que des nations orthodoxes discutent de l'élimination des causes profondes sur une plate-forme catholique. Je pense que ce ne serait pas non plus très confortable pour le Vatican", a-t-il déclaré.
Le 16 mai, la Russie et l'Ukraine ont repris les pourparlers de paix directs à Istanbul, après une interruption de plus de trois ans. Au cours de la réunion, les deux parties ont accepté d'échanger 1 000 prisonniers chacune et de commencer à rédiger un document décrivant les conditions d'un éventuel cessez-le-feu dans le conflit qui dure depuis plus de trois ans.
Le président américain Donald Trump, après une conversation de deux heures avec son homologue russe Vladimir Poutine lundi, a déclaré que le Vatican avait manifesté son intérêt pour accueillir les négociations.
