Sur ces sept années de vie supplémentaires, «environ deux années» sont gagnées grâce aux moindres risques de maladies cardiovasculaires, comme les infarctus et les AVC. Deux autres années sont gagnées grâce à la «diminution du risque de cancers» et trois autres années sont gagnées grâce à la «diminution du risque lié à d`autres causes», comme les accidents.
L`impact sanitaire débattu
Cette étude qui devrait être prochainement publiée dans la revue britannique BMJ vient s`ajouter à d`autres travaux ayant démontré par le passé les bienfaits de l`activité sportive même de très haut niveau sur l`espérance de vie. «L`impact sanitaire de la pratique intense est actuellement débattu, notamment sur le plan cardiovasculaire» reconnaît néanmoins Juliana Antero-Jacquemin.
En effet, les entraînements des «sports d`élite» dépassent de «5 à 10 fois» les recommandations pour la population générale, avec des répercussions potentielles comme les blessures récurrentes ou des accidents prévient Juliana Antero-Jacquemin. Qui plus est, si l`hygiène de vie des sportifs est excellente, elle peut s`accompagner de la prise de produits dopants avec des effets «particulièrement néfastes».
Les bénéfices du sport de haut niveau pour la santé cardiovasculaire varient en outre fortement d`une discipline à l`autre. Les sports d`endurance purs comme les courses de fond et le cyclisme sur route apporteraient moins de bénéfices pour la réduction des risques cardiovasculaires. Au contraire les sports qui combinent plusieurs types d`activités physiques comme les sports collectifs ou le décathlon apportent plus de bénéfices pour éviter les AVC.
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